La nuit, on imagine ce qu'on désire et tout paraît possible. Au grand jour,
l'imagination pâlit. La nuit, on voit des choses inexsistantes et on y
croit.


jeudi 10 décembre 2009

LorSquE l'eXpatRiatiOn eN AnTarCtiqUe seMblE êtRe la SolUtiOn


J'attends. J'attends que ce maudit téléphone sonne. Qu'il me dise: "tu peux venir". Que je trouve(peut-être) ce refuge qui me permettrait de me poser. Enfin. Ce foutu poids sur l'estomac, mon coeur qui s'emballe, et moi qui ferais tout pour que cela s'arrête. Enfin. L'ex-timide limite maladive crois qu'elle n'a jamais ressentis cela auparavant. Cette peur de l'inconnu. "Mais que va-t il m'arriver"? J'ai l'impression d'être malade, fébrile. Serait-ce parce-que j'en attend trop, qu'il n'agit pas comme il a pu le faire? Avant. Avant quoi, justement? Que s'est il passé, est-ce simplement moi qui me fait des idées? "Se faire des idées"; drôle d'expression! Ça j'en ai des idées: bonnes ou mauvaises, est-ce la question? et surtout: à quoi me mènent elles? A me rendre mal? Bravo!

Ma vie, en ce moment, c'est un flou artistique: on cache les choses qui dérangent, deux pas en avant, trois pas en arrière. En fait, il me faudrait comme un autofocus, que je puisse me concentrer sur quelque chose. Musique, études...peut importe. C'est en regardant mes dernières photos que j'ai réussis à établir cette comparaison. {Il est 15h19, je crois qu'il n'appellera pas}
Des choses sont inscrites, mais je ne les distingue pas. J'ai besoin de faire autre chose, d'autre choses. Vraiment. J'ai l'impression d'être prisonnière, à la fois de mes désirs ou ce que je crois être tels, de mes propres mots & actes. J'me sens comme un poisson sans bocal: je suis une forme sans frontières, sans limites.


I'm juSt wAisTin' My tImE